Accéder au contenu principal

Humour

1er avril 2019 

Voici le billet humoristique publié sur Facebook et LinkedIn le 1er avril 2019. L'idée m'était venue une semaine plus tôt lors d'un échange sur la page FB de Profession techniciens en documentation.


Les bibliothèques publiques du monde entier décident enfin de ne plus acheter de livres promouvant l'hésitation vaccinale. Cette décision courageuse fait suite à la publication officielle de l'OMS de janvier 2019, déclarant l'hésitation vaccinale comme une des dix menaces pour la santé de l'humanité. Les bibliothèques ont réagi très rapidement en retirant de leurs rayons des milliers de livres qui recommandaient des comportements dangereux contre la santé de leurs usagers.

« Les bibliothèques chérissent les valeurs de vérité et de bienveillance. On ne veut pas perdre nos usagers. Même si certains demandent ces livres à corps et à cris, on sait dire non. Ça n'a pas été facile au début parce que les bibliothécaires n'aiment pas trop les mises à l'index. Et on ne veut pas recevoir un procès rétroactif dans 15 ans pour avoir été contre la santé publique. » a avoué le Ministre des bibliothèques.

« Maintenant, on ne nous prend plus pour des magasins de location de vidéo améliorés. Nous sommes différents des algorithmes de recommandation de Facebook et Youtube. Pour les bibliothèques un peu lentes à élaguer leurs collections, nous avons même conçu un système d'étiquetage à coller sur 30% de la surface de la couverture. Comme pour les cigarettes ».

C'est avec joie que j'ai découvert en mai 2019 que les pharmacies Jean-Coutu étiquettaient les produits homéopathiques sur leurs rayons. Si Jean-Coutu le fait, pourquoi pas les bibliothèques ?

Des livres qui tuent dans des bibliothèques

Pour en savoir plus sur ce mystère, je vous recommande la lecture du roman Le nom de la rose (Eco, 1980) ou le visionnement de son adaptation en film (Annaud, 1986).

Des livres qui rendent fous

Dans les romans de H. P. Lovecraft, les livres rendent fous. Le Necronomicon en est l'exemple le plus fameux (Lovecraft, 1924).

Ses successeurs citent des livres, comme les Révélations de Glaaki, qui hackent le cerveau pour rendre transformer leurs lecteurs en serviteurs dociles (Campbell, 1964).

Bibliographie


Annaud J-J. The Name of the Rose. 1986.
Campbell, John Ramsey. « The Inhabitant of the Lake ». Cold Print,1964.
Eco, Umberto. Le Nom de La Rose. Brodard et Taupin, 1980.
Jarry J. Un pas dans la bonne direction. 2019T17:20 [cité 14 mai 2019]. Disponible sur: https://twitter.com/crackedscience/status/1128047445970018304
Lovecraft, H. P. « The Hound ». Weird Tales, 1924.

Commentaires